
26 février 2025
Les Jeux « magiques » de Virginie Chénier
Une première participation olympique
Comment Virginie Chénier résume-t-elle sa première expérience olympique ? En un seul mot : magique. Et si tout va comme prévu, la Québécoise sera de retour aux Jeux de Los Angeles, en 2028.
Tir à l’arc Québec a récemment pris des nouvelles de cette grande ambassadrice du sport et lui a rendu visite au complexe sportif Claude-Robillard, à Montréal. Il y a à peine quelques mois, en juillet, Virginie a réalisé le rêve qu’elle chérissait depuis ses débuts en tir à l’arc.
« Me qualifier aux Jeux olympiques, c’était un objectif que j’avais depuis que j’étais toute petite. J’ai commencé la gymnastique avec l’idée d’aller aux Jeux olympiques. Quand j’ai changé de sport, peu importe lequel j’allais choisir, les Jeux allaient demeurer un objectif majeur », rappelle-t-elle.
C’est durant la cérémonie d’ouverture, présentée sur la Seine et sous la pluie, qu’elle a réalisé ce qu’elle était en train de vivre. Lorsqu’on a annoncé à la délégation canadienne que son embarcation allait passer devant les spectateurs venus les encourager. Au final, ce sont toutes les installations et les gens présents à Paris qui ont charmé la Québécoise.
« On se rend au village olympique et c’est comme on en entend parler, c’est grandiose ! On voit les autres athlètes d’autres pays, d’autres sports et on réalise qu’on est là, avec eux. Je suis aux Jeux, je ne les regarde plus à la télévision ! Maintenant, je fais partie de ces athlètes. »
Pendant la compétition présentée sur l’esplanade des Invalides, Virginie Chénier s’est assurée d’en profiter au maximum. L’ambiance était beaucoup plus soutenue que tout ce qu’elle avait vu en compétition par le passé, mais elle s’était préparée en conséquence. Elle ne s’est donc pas laissée impressionner, même qu’elle a pris plaisir à saluer les partisans qui scandaient son prénom durant ses volées.
« Mon match a eu lieu à la dernière journée de la ronde préliminaire. J’ai pu observer pendant trois jours à quoi ça ressemblait. Il y avait beaucoup de gens dans les estrades, j’ai profité de l’expérience pour faire baisser la nervosité », explique celle qui a fait ses débuts sur la scène internationale senior il y a un peu plus de 10 ans.
À l’entraînement, Virginie avait remarqué que le terrain utilisé pour les finales, par sa configuration, réagissait différemment aux vents, ce qui a représenté un défi dans son duel avec Rezza Octavia, de l’Indonésie. La Lavalloise s’est finalement inclinée 6-2 et s’est classée 33e à l’épreuve individuelle de l’arc recourbé.
Au-delà du tir à l’arc
Évidemment, cette première aventure olympique ne se limite pas aux épreuves de tir à l’arc et à sa performance individuelle. Virginie Chénier a aimé se promener dans la Ville Lumière et discuter avec les Parisiens, ravis de pouvoir échanger avec une athlète olympique. Elle a aussi assisté à d’autres épreuves, dont la gymnastique, qui occupe toujours une place importante dans son cœur.
De nouvelles amitiés ont vu le jour à Paris avec d’autres membres de l’équipe canadienne. Maintenant qu’elle a vécu des JO à la hauteur de ses attentes, soit le plus gros tournoi de sa vie, Virginie Chénier aimerait participer à ceux de 2028 et continuer d’inspirer la relève québécoise et canadienne. Cela dit, elle préfère y aller « une année à la fois » avant de parler d’un cycle olympique complet.
« C’était mon troisième essai (pour me qualifier). C’était l’aboutissement de beaucoup de travail, d’une vingtaine d’années de tirs et d’entraînement. De déceptions et de grands moments de succès. Tout l’amour qu’on a pour notre sport, ça nous rappelle pourquoi on a commencé. »
Tir à l’arc Québec tient à féliciter Virginie pour son impressionnant parcours. De bien des façons, elle continuera de paver le chemin aux jeunes archers et archères de la province.